Une finale sans véritable danger pour le Français; son adversaire, le Japonais Shishinoe (vice champion du monde 2014 contre Riner), n’a rien pu tenter et a été moins agressif que l’an passé lors de la finale de Chelyabinsk en Russie.
Teddy RINER survole la catégorie et cela s’est vu. Il a été hyper dominateur, tout d’abord physiquement, la confiance et le judo ont ensuite fait le reste. Shishinoe a quelque part accepté cette domination sans partage dès l’instant où il est allé « tapoter » la main de son adversaire comme pour s’excuser. La suite a été un enfer et l’issue, fatale, même si, le japonais a tenté quelques essais infructueux pour monter son bras droit au dessus de l’épaule de Teddy RINER. Une tactique incompréhensible et d’avance vouée à l’échec tant la différence physiques est grande. Tel un fétu de paille, notre « ami » japonais s’est fait retourner 2 fois par un « sutemi » comptabilisé d’un waza-ari puis d’un yuko. Connaissant les qualités de combattant de Teddy, l’avenir de la catégorie lui est grand ouvert car va tenter d’accentuer encore son avance sur ses adversaires. D’autant plus que ces derniers n’ont pas l’air de se remettre beaucoup en question; certains étant peu ou mal préparés, d’autres très (trop) « grassouillets » et certains résignés. A quand un challenger? …. Pour la suite des exploits, rendez-vous à Rio en 2016. En attendant, bravo à lui pour tout ce que qu’il apporte à notre sport et à la France qui en a bien besoin. Heureusement, car le sport reste un des (derniers?) secteurs où le travail paye. – Benoit Campargue
En hommage à Paulette Fouillet qui a largement contribué à la réussite de Teddy Riner lorsqu’elle faisait partie de mon équipe.