His name has long been associated with Teddy Riner . In London, Benoit Campargue had accompanied the French heavyweight judo to the Olympic title before leaving his position as national coach. Last week, one that coaches from several sports , including the driver Romain Grosjean has Renfile her kimono … Mongolia. « The leaders of the Mongolian Federation asked me to advise them to improve their system , » says Benoit Campargue . After seventeen hours of flight , the coach has arrived in Ulan Bator , where the team of France Judo was made ​​for an internship in March 2012. « Since then, there has been a big upheaval , many projects were put in place and they are building a 2×2 to replace the bumpy road that we had borrowed with the France team , » said Will there .
Under the spell of the country
Mongolia is booming . And some do not lack ideas , sometimes surprising . « While I followed Romain Grosjean at the Singapore Grand Prix , the Mongols have asked me how it should be done to organize such a race in Ulaanbaatar ! The next night , we wished I learn about the costs that this would generate and promotion opportunities in the country. I understand they do not joking and that for them to open up to the rest of the world was essential .  » Nobody knows if the talks with Bernie Ecclestone , the great financier of the F1 will emerge . The promotion of judo, which has already helped Mongolia to win four Olympic medals , is it , to date. « During Monday’s session , I thought that only the national team would be present . Finally, there were a hundred judokas . So, there session lasted two hours instead forty-five minutes allotted !  » Infrastructure side , Mongolia is also the means of its ambitions.
 » By 2015 , a national center , which includes a variety of disciplines including judo and boxing , will be installed in a 10-storey building , continues Campargue . They are not hesitant to go forward. I proposed to them by example to install a national junior center within that reserved for seniors. This system has proven to us , will soon see the day.  » The peg a week conducted by the French coach should call others . « Our Federation is often cited as an example , » says Campargue fell in love with this « great country like France 4 times . «  » The peculiar site Khalkhin Gol Memorial , built in memory of dead soldiers , and 1,000 steps , the river Tull , steppes and villages yurts. These views are breathtaking …  » Sandrine LEFÈVRE
Son nom a longtemps été associé à Teddy Riner. A Londres, Benoît Campargue avait accompagné le poids lourd du judo français jusqu’au titre olympique avant de quitter son poste d’entraîneur national. La semaine dernière, celui qui depuis coache plusieurs sportifs, dont le pilote Romain Grosjean, a renfilé son kimono… en Mongolie. « Les dirigeants de la Fédération mongole m’ont demandé de les conseiller afin d’améliorer leur système », résume Benoît Campargue. Après dix-sept heures de vol, l’entraîneur a ainsi débarqué à Oulan-Bator, là où l’équipe de France de judo s’était rendue pour un stage en mars 2012. « Depuis, il y a eu un gros chamboulement, beaucoup de chantiers se sont mis en place et ils sont en train de construire une 2×2 voies pour remplacer la route bosselée que nous avions empruntée avec l’équipe de France », constate-t-il.
Sous le charme du pays
La Mongolie est en plein essor. Et certains ne manquent pas d’idées, parfois étonnantes. « Alors que je suivais Romain Grosjean lors du Grand Prix de Singapour, des Mongols m’ont demandé comment il faudrait faire pour organiser une telle course à Oulan-Bator! Le lendemain soir, on a souhaité que je me renseigne sur les coûts que cela engendreraient et sur les possibilités de promotion du pays. J’ai compris qu’ils ne blaguaient pas et que, pour eux, s’ouvrir sur le reste du monde était essentiel. » Nul ne sait si les discussions avec Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, verront le jour. La promotion du judo, qui a déjà permis à la Mongolie de décrocher quatre médailles olympiques, est, elle, d’actualité. « Lors de la séance de lundi, je pensais que seule l’équipe nationale serait présente. Finalement, il y avait une centaine de judokas. Du coup, là séance a duré deux heures, au lieu des quarante-cinq minutes prévues ! » Côté infrastructures, la Mongolie se donne également les moyens de ses ambitions.
« D’ici à 2015, un centre national, qui regroupe diverses disciplines, dont le judo et la boxe, va s’installer dans un bâtiment de 10 étages, poursuit Campargue. Ils ne sont pas frileux pour aller de l’avant. Je leur ai par exemple proposé d’installer un centre national juniors au sein de celui réservé aux seniors. Ce système, qui a fait ses preuves chez nous, va bientôt voir le jour. » La pige d’une semaine effectuée par le coach français devrait en appeler d’autres. « Notre Fédération est souvent citée en exemple », constate Campargue, tombé amoureux de ce pays « grand 4 fois comme la France. » « Le site si particulier du Khalkhin Gol Memorial, construit à la mémoire de soldats morts, et ses 1000 marches, la rivière Tull, les steppes et les villages de yourtes. Ces vues sont à couper le souffle… » SANDRINE LEFÈVRE