Le Danemark a battu la France dimanche, à Paris en plus. Ce n’est jamais agréable. Pourtant au vu du match joué par les Bleus, il y a plutôt de quoi être satisfait. Même s’ils ont le plus souvent couru derrière le score, et notamment compté cinq buts de retard en seconde période, les Français ont montré de bonnes choses. Il y a eu quelques belles séquences défensives. En attaque, l’équipe entraînée par Claude Onesta s’est arrachée. En témoigne le match monstrueux de Cédric Sorhaindo, auteur de six buts dont un mémorable à un quart d’heure de la fin. Le pivot du FC Barcelone s’est, coup sur coup, défait de trois joueurs danois, avant de tromper Niklas Landin, le gardien des Rhein-Neckar Löwen.
Menés 18-23 (41e), les Français ont égalisé, par Nikola Karabatic, Michaël Guigou (deux buts), Luc Abalo et donc Sorhaindo (23-23, 46e). Mais, en face, il y avait le Danemark, champion d’Europe il y a deux ans, finaliste du Mondial il y a douze mois… et organisateur de l’Euroqui s’ouvre dimanche prochain. Nullement déstabilisés par la réaction française, les Scandinaves sont rapidement repassés devant, grâce à Lars Christiansen et Bo Spellerberg (48e). Un dernier but de Nikola Karabatic a encore remis les deux équipes à égalité (28-28, 59e). Les Bleus ont paré une attaque danoise, eu une occasion, mais ne l’ont pas convertie. Finalement, un puissant tir à neuf mètres de Mikkel Hansen, l’arrière gauche du Paris-SG, a offert la victoire au Danemark (29-28). Pas grave. Le plus important, c’est le visage montré par l’équipe de France. Convaincant.